KILLIAN Ferdinand

Fils d’ouvrier d’usine, Ferdinand Killian, ouvrier au dépôt de Sarrreguemines (Moselle) de la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine, faisait partie dès le début des années vingt de l’organisation des Jeunesses communistes de la ville. En novembre 1930, il était l’un des dirigeants de l’Union locale unitaire de Sarreguemines. Ferdinand Killian était un propagandiste « redouté » des services de police. Au début des années trente, il siégeait par ailleurs au comité du Rayon communiste de Sarreguemines où il était chargé de la trésorerie. À la fin du mois de février 1934, il fut l’un des organisateurs du Front antifasciste dans l’arrondissement de Sarreguemines.
Le dimanche 3 novembre 1935 les cheminots CGT (réunifiés) de Sarreguemines organisèrent à Hambach une cérémonie commémorative à l’occasion du premier anniversaire du décès de Ferdinand Killian. Fritz Bohn prononça un discours au nom du syndicat unifié des cheminots dont il était alors le vice-président.
Ferdinand Killian était le frère de Philippe Killian. Il était marié et père de cinq enfants.