Né le 1er octobre 1842 à Paris ; y demeurant, 7, rue d’Ulm (Ve arr.) ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Henri Blondeau était marié, sans enfant ; il vivait depuis 1869 séparé de sa femme et en concubinage.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 9e compagnie sédentaire du 119e bataillon de la Garde nationale ; le 18 mars 1871, entouré d’insurgés de sa compagnie, il força un groupe de soldats du 110e régiment d’infanterie, de garde au Panthéon, à mettre bas les armes et à les leur livrer ; peu après, il fut élu sergent, et envoyé à Courbevoie. Il serait entré comme homme de peine à la cartoucherie de Montrouge ; mais il fut prouvé, dit le rapport, qu’il rendit ses armes seulement le 2 mai. On lui reprocha des réquisitions, et le 4e conseil de guerre le condamna, le 26 octobre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Remise de sa peine lui fut faite le 4 janvier 1878, et de la résidence obligatoire le 15 janvier 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/746. — Note de Louis Bretonnière.