Né le 8 mai 1849 à Mondescourt (Oise) ; demeurant à Paris, 41, rue Moreau (XIIe arr.) ; garçon de restaurant ; communard.
Blondel était célibataire. Il fut incorporé, le 28 septembre 1870, au 114e régiment de ligne, dans l’armée de Paris ; à l’armistice, il entra dans une ambulance, puis, le 6 mars 1871, à l’hôpital de Calais et ensuite au dépôt de convalescents de Saint-Pierre-les-Calais ; le 4 avril, il avait sa feuille de route pour Nevers, mais s’arrêta à Paris et entra, contraint, dit-il, au 199e bataillon de la Garde nationale ; il ne quitta pas son domicile après l’entrée des troupes et fut arrêté le 5 novembre.
Le 18e conseil de guerre le condamna, le 12 février 1872, à cinq ans de détention et à la dégradation militaire, peine réduite à deux ans le 29 juillet 1873.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/792.