Né le 17 avril 1852 au Mans (Sarthe) ; frère de Joseph Bluteau ; demeurant au Petit Montrouge, 7, passage Lepileus (?) ; briquetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Louis Bluteau était célibataire. Il ne servit pas pendant le 1er Siège de Paris et fut, après le 18 mars 1871, incorporé à la 3e compagnie de marche du 202e bataillon de la Garde nationale ; il y resta jusqu’à fin avril, puis passa au bataillon du Père Duchêne ; il participa aux barricades et, le 27 mai, se rendit aux Prussiens, porte de Romainville.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 30 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 11 août 1877 sous condition de résidence, elle-même levée le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786 et H colonies 72. — Note de Louis Bretonnière.