KIRSCH Marcel, Jean

Par Étienne Kagan, Jean Maitron, Pierre Schill

Né le 5 août 1895 à Montigny-lès-Metz (Lorraine annexée), mort le 29 mai 1978 à Vichy (Allier), inhumé à Monteignet-sur-l’Andelot (Allier) ; cheminot puis mineur  ; dirigeant communiste de Moselle ; membre du comité central, dirigeant de la CGTU ainsi que de la Fédération unitaire du sous-sol entre les deux guerres ; membre du bureau national de la FNTSS-CGT  ; favorable à la Charte du Travail.

Marcel Kirsch (au centre, de face) lors d’un rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy le 9 octobre 1943.
Marcel Kirsch (au centre, de face) lors d’un rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy le 9 octobre 1943.
Collection de la Fédération nationale des travailleurs du Sous-Sol CGT.
Cliché Pierre Schill

Marcel Kirsch naquit dans une famille lorraine attachée à la France. Sa mère, Léontine née Mettelin, couturière, née au début de l’annexion allemande affectait souvent de ne pas comprendre l’allemand. Son père, Nicolas Kirsch, conducteur de locomotive sur la ligne Metz-Nancy, profitait des fins de semaines pour emmener en train ses enfants manger des frites et des sardines en France.

Il se maria le 10 juin 1921 à Dresde (Saxe, Allemagne), avec Marie, Madeleine, Charlotte née Seidel le 4 juillet 1901 à Dresde, ils eurent trois enfants.

Il n’effectua pas d’études et partit en apprentissage chez un épicier en gros. En 1914, installé à Paris il essaya de faire sa vie en France. Il fut pris à partie à plusieurs reprises par des parisiens qui le traitèrent de « boche », ce qui le poussa à regagner sa Lorraine natale. Il fut alors mobilisé dans l’armée allemande comme artilleur sur le front de l’Est où étaient envoyés les Alsaciens-Lorrains dont les Allemands voulaient prévenir toute désertion.

Marcel Kirsch rencontra sa future épouse, Charlotte Seidel*, au cours d’une permission à Dresde en 1918.

À la fin du mois de mai 1921 il fut, en tant secrétaire général des mineurs de Moselle, l’un des principaux animateurs du congrès national des mineurs CGT à Metz.

Il anima, le 4 septembre 1921 à Forbach (Moselle), le « cours d’orateurs » organisé par le Parti communiste de la Moselle. Devant une douzaine d’auditeurs il expliqua comment se faire comprendre d’ouvriers généralement peu instruits. Il critiqua la façon de s’exprimer de Frédéric Guillaume Liebrich* qui, d’après lui, ne savait pas se mettre à la portée de son auditoire.

Marcel Kirsch se présenta aux élections cantonales des 14 et 21 mai 1922 dans le canton de Bouzonville (Moselle). Il obtint seulement 569 voix sur 2 327 suffrages exprimés pour 2 359 votants et 4 555 inscrits derrière le conseiller sortant, Christophe Cridelich (droite) qui rassembla 1 742 voix et fut réélu.

Marcel Kirsch fut un des artisans de la scission syndicale de la Fédération nationale des travailleurs du Sous-Sol-CGT. Il participa activement au congrès constitutif de la Fédération nationale unitaire des travailleurs du Sous-Sol (FNUTSS) qui se déroula du 21 au 24 juin 1922 à Saint-Étienne. Au cours du congrès Marcel Kirsch rejeta la responsabilité de la scission sur Casimir Bartuel et « les gens de la Rue Lafayette », qu’il accusa de « fourberie et de duplicité » envers les mineurs.

Marcel Kirsch joua donc un rôle de première importance pendant la grève de huit semaines qui toucha les houillères de Moselle entre le début du mois de février et le début du mois d’avril 1923. Le 7 février 1923 les directeurs des trois houillères lorraines assistèrent à une entrevue, à la mairie de Forbach, avec les délégués ouvriers (quarante hommes de confiance) et des représentants syndicaux sous la présidence du sous-préfet de Forbach. Marcel Kirsch représentait les mineurs de la CGTU. Devant l’absence de résultat la grève fut votée le soir même dans les principales agglomérations de l’arrondissement. Une semaine après le début de la grève dans les houillères lorraines, le 12 février 1923, une nouvelle réunion paritaire se tient à l’hôtel de ville de Forbach entre les directions des trois houillères et près d’une centaine de délégués ouvriers. Cette rencontre, à laquelle il participait, se solda par un nouvel échec. Alors que certains mineurs commençaient à reprendre le travail, Marcel Kirsch déclara, le 18 février 1923, à propos des mineurs polonais nombreux à travailler à Sarre et Moselle : « les Polonais sont des jaunes… des parasites, des poux et des puces qui s’attaquent au corps, des briseurs de grève qui poignardent leurs camarades dans le dos ».

Marcel Kirsch avait été particulièrement surveillé dès le début de la grève, notamment parce qu’il était soupçonné de préparer un déplacement à Berlin au début du mois de mars pour aller chercher des fonds auprès de l’Internationale communiste. C’est pour empêcher son éventuel déplacement à Berlin qu’il fut étroitement surveillé par les services de police. D’après Le Messin et L’Humanité, il aurait été arrêté le 19 mars 1923 près de Francfort par les troupes d’occupation alors qu’il rentrait en France. Le 15 mars 1923, le directeur des services généraux de police de Strasbourg (Bas-Rhin) avait indiqué aux commissaires spéciaux des postes frontières d’Alsace et de Lorraine que sa présence était signalée à Berlin d’où il « devait ramener des fonds de propagande provenant du comité exécutif de l’Internationale ». Un autre rapport signalait au contraire, de manière plus crédible, sa présence en Sarre le 17 mars 1923. Il se serait rendu en Sarre pour tenter de coordonner les grèves des mineurs de charbon de part et d’autre de la frontière. Le 26 mars 1923 un congrès extraordinaire du Syndicat des ouvriers mineurs d’Alsace et de Lorraine (CGTU) présidé par Marcel Kirsch décida de faire appel au gouvernement et aux directions des compagnies minières pour ouvrir des pourparlers en vue de terminer la grève. Propagandiste infatigable, il anima, tout au long de la grève, plusieurs dizaines de réunions publiques dans l’ensemble du bassin houiller. Il rendit aussi compte de la grève, en tant que « correspondant particulier » à Metz, dans L’Humanité des 22 février, 8, 10, 13, 22, 23, 25 et 28 mars 1923 (voir sa photographie dans L’Humanité du 2 mars 1923). La plupart des informations envoyées par Marcel Kirsch au quotidien communiste étaient d’abord interceptées par la sûreté générale qui retardait et « caviardait » les télégrammes partis de Lorraine.

Du 4 au 8 juin 1923, Marcel Kirsch participa aux travaux du deuxième congrès de la Fédération unitaire des mineurs à Angers. Il accusa le patronat minier de faire régner une véritable « terreur blanche » en Lorraine en refusant de réintégrer les mineurs renvoyés après la grève. L’échec de cette lutte très dure lui fut largement imputé. En décembre 1923, Charles Friedrich et Frédéric Liebrich* critiquèrent la gestion de la grève par le leader unitaire qu’ils tentèrent de mettre en minorité, sans succès, au congrès départemental de la CGTU qui se tint le même mois.

Marcel Kirsch assuma la responsabilité de secrétaire de la FNUTSS de 1924 à 1927.

En mars 1925, il présenta un (peut-être plusieurs) rapport(s) sur la situation syndicale dans les mines françaises devant le Bureau exécutif de l’Internationale syndicale rouge.

Marcel Kirsch fut le candidat du Parti communiste aux élections législatives d’avril 1928 dans la circonscription de Metz I (rive gauche de la Moselle). Marcel Kirsch obtint 33,4 % des suffrages exprimés (5 257 voix) au premier tour et arriva en deuxième position derrière Édouard Moncelle qui obtint 34,9 % des suffrages (5 495 voix). Jean-Pierre Jean obtint le très bon score de 21,5 % des suffrages (3 392 voix). Au second tour Marcel Kirsch obtenait 46 % des suffrages exprimés (7 050 voix) derrière Édouard Moncelle, victorieux une nouvelle fois avec 54 % des suffrages (8 209) voix. L’essentiel des voix de Jean-Pierre Jean, qui n’avait pas maintenu sa candidature, s’était reportée sur le député sortant alors que Marcel Kirsch bénéficia d’un bon report des voix du candidat socialiste Edmond Psaume (voir ce nom).

Il fut candidat aux élections municipales des 5 et 12 mai 1929 à Metz sur la liste du Bloc ouvrier et paysan opposée à la Liste d’entente municipale du maire de droite sortant, Paul Vautrin. Menant la liste, il obtint au premier tour 2 950 voix sur 10 033 suffrages exprimés pour 10 274 votants et 13 589 électeurs inscrits. Au second tour il mena une liste d’union avec les socialistes et il obtint 4 723 voix sur 10 496 suffrages exprimés pour 10 660 votants. Il ne fut pas élu. Il se présenta, à nouveau sans succès, aux élections municipales de mai 1935.

Candidat du Parti communiste aux élections cantonales des 18 et 25 octobre 1931 dans le canton de Metz-ville. Il obtint au premier tour 381 voix sur 1 810 suffrages exprimés pour 1 862 votants et 2 657 électeurs inscrits. Arrivé en troisième position il maintint sa candidature au second tour et obtint 339 voix sur 1 841 suffrages exprimés et fut battu par le socialiste Léon Burger*.

Il restait en 1934, l’un des principaux dirigeants communistes messins. En tant que secrétaire de la CGTU, Marcel Kirsch assistait les membres de la direction du rayon communiste de Metz-Montigny qui comptait alors cent cinquante-quatre membres d’après les autorités administratives (pour huit mille quatre cent cinquante membres en Moselle). Il était membre de la cellule « Marcel Cachin » de Metz où il avait la charge de « l’agitation-propagande ».

Aux élections cantonales d’octobre 1934, il fut le candidat communiste dans le troisième canton de Metz où il affronta le maire de Metz, Paul Vautrin ainsi que les candidats socialistes, René Flocard*, et radicaux (Wagner). Marcel Kirsch obtint 922 voix sur 4 666 suffrages exprimés pour pour 4 854 votants et 7 998 électeurs inscrits. C’était le seul canton de Moselle où les forces de gauche opposèrent un candidat face à celui du Parti communiste. Il minimisa son échec, et celui plus général du Parti communiste, par le fait que les élections cantonales étaient traditionnellement difficiles et ne présentaient qu’un intérêt secondaire.

Il participa activement à la mise sur pied du Front populaire en Moselle. Lors du meeting organisé en ce sens par le PC le 21 février 1935 à Metz, Marcel Kirsch représentait la CGTU de Moselle. Il essaya, en vain, de relancer dans le département le mouvement communiste de « La marche de la faim ». Il souhaita organiser parallèlement à Metz un congrès de chômeurs.

Le 8 décembre 1935 au congrès de Merlebach, les syndicats unitaires et cégétistes des ouvriers mineurs de Moselle fusionnèrent pour donner naissance au Syndicat des ouvriers mineurs de Lorraine dont le siège fut fixé à Forbach. Le nouveau groupement comptait alors mille soixante-quinze membres (six cent quarante-trois issus du syndicat confédéré et quatre cent trente-deux issus du syndicat unitaire). Alphonse Rieth* fut élu, comme Richard Kirn*, secrétaire général de ce syndicat unifié, dont Marcel Kirsch fut élu secrétaire adjoint avec notamment pour charge de s’occuper plus spécialement des mines de fer.

Du 8 au 12 mai 1936 des grèves éclatèrent dans les houillères de Moselle à l’appel national de la FNTSS-CGT. Le 9 mai à Merlebach eut lieu une rencontre entre les directeurs des mines de Sarre et Moselle et de Petite-Rosselle et Alphonse Rieth, représentant la CGT et Nicolas Meyer l’UGB. Le patronat proposait d’adopter, à quelques variantes locales près, la Convention de Paris. Les délégués des syndicats demandèrent un délai de réflexion pour examiner ces propositions et proposèrent de se retrouver le 12 mai à Metz pour en discuter. L’accord fut alors signé entre la CGT, l’UGB et les directions des trois houillères. Cette convention fut complétée lors d’une négociation paritaire le 16 juin 1936, où les syndicats de mineurs étaient représentés par Marcel Kirsch et Nicolas Meyer. Cette signature n’empêcha pas certains mineurs de Petite-Rosselle de se mettre en grève le jour même. L’ingénieur des mines attribua cette action à une « surenchère communiste » menée par Jacques Laval, délégué mineur du puits Gargan. Le mouvement se propagea dans l’après-midi aux houillères de Sarre et Moselle. Les mineurs de charbon étaient mécontents de la signature de Marcel Kirsch et le lui firent savoir lorsqu’il arriva à Petite-Rosselle le 17 juin. Marcel Kirsch se serait alors excusé d’avoir signé sans soumettre l’accord aux mineurs. Finalement la convention revue le 16 juin fut révisée le 18 juin 1936 et donna satisfaction aux grévistes en appliquant en Moselle les barèmes de salaires en vigueur dans le Nord et le Pas-de-Calais. Les mineurs étaient représentés à cette dernière négociation par trente hommes de confiance et les secrétaires des syndicats CGT et UGB, Alphonse Rieth, Marcel Kirsch et Nicolas Meyer. Marcel Kirsch se déplaça le jour même à Petite-Rosselle pour annoncer aux mineurs la signature d’un accord leur donnant satisfaction. La lutte ouvrière s’acheva, le 18 juin au soir, par une grande manifestation réunissant les dirigeants syndicaux et mille cinq cents mineurs accompagnés de leurs femmes et enfants. Le cortège, précédé des drapeaux rouge et tricolore, de cyclistes et de musiciens, se dirigea joyeusement vers l’auberge Baltes de Petite-Rosselle.

Le 6 avril 1940, Marcel Kirsch était membre du bureau national de la FNTSS-CGT.

S’étant rapproché de la religion catholique, Marcel Kirsch approuva la Charte du travail édictée par le régime de Vichy.

Alors qu’un tract appelait les mineurs de La Grand-Combe (Gard) à faire grève le 12 mars 1942, Marcel Kirsch signait, au nom de la Fédération nationale des travailleurs du Sous-sol, un autre tract se prononçant « contre la grève politique » et en faveur de la Charte du Travail. Marcel Kirsch dénonçait dans le même tract « la politique néfaste du parti communiste » qui, d’après lui, était à l’origine de l’appel à la grève. Il s’était installé dans la capitale de l’État français où il exerçait l’activité d’« attaché de presse ». Il rencontra le maréchal Pétain le 9 octobre 1943 à Vichy au cours d’une réception à laquelle participa aussi Pierre Arnaud (voir ce nom), secrétaire du syndicat des mineurs de la Loire.

Il s’installa ensuite à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) où il aurait échappé en 1944, d’après sa fille, à plusieurs tentatives d’assassinats. Cette hypothèse est d’autant plus crédible que Pierre Arnaud fut exécuté par la Résistance. Cela l’aurait obligé à vivre après la guerre sous une fausse identité. Des patrons de la région lui fournirent alors du travail pour lui permettre de subvenir aux besoins de sa famille. Il avait déjà complètement « renié » son passé communiste. Il s’installa dans l’Allier et indiqua à ses enfants qu’il regrettait amèrement son engagement syndical et politique. Il se qualifiait d’« idiot utile » qui avait cru dans le progrès et « aux lendemains qui chantent ».

La Commission nationale chargée d’épurer les organisations syndicales, mise en place par le Ministre du travail, examina le cas de Marcel Kirsch dès le mois de novembre 1944. La Commission tint, jusqu’au 15 mars 1946, une cinquantaine de séances plénières et examina le cas de militants syndicaux ayant eu des responsabilités nationales. La Commission décida dans ses séances des 2 et 8 novembre 1944 d’exclure à vie Marcel Kirsch de toute organisation syndicale pour avoir approuvé la Charte du travail du régime de Vichy.

Sa femme, Charlotte Kirsch, était aussi une militante communiste. Un de ses frères, Louis Kirsch ancien légionnaire, était présenté en 1919 par la police française, comme « déserteur à l’ennemi ». D’après la fille de Marcel Kirsch il s’agirait en fait du frère aîné Maxime, né en 1893, qui s’était engagé dans la Légion étrangère « pour ne pas servir le Prussien ». Sa désertion, après le déclenchement de la guerre, s’expliquerait par sa volonté de ne pas combattre son frère. Au lendemain de la Première Guerre mondiale il resta définitivement en Allemagne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article5311, notice KIRSCH Marcel, Jean par Étienne Kagan, Jean Maitron, Pierre Schill, version mise en ligne le 5 janvier 2013, dernière modification le 5 avril 2023.

Par Étienne Kagan, Jean Maitron, Pierre Schill

Marcel Kirsch (au centre, de face) lors d'un rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy le 9 octobre 1943.
Marcel Kirsch (au centre, de face) lors d’un rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy le 9 octobre 1943.
Collection de la Fédération nationale des travailleurs du Sous-Sol CGT.
Cliché Pierre Schill

SOURCES : Archives départementales de la Moselle : 301 M 75, 76, 77, 82 et 84 ; 303 M 67, 75, 77 et 135 ; 310 M 81, 95 et 112 ; 24 Z 15, 16, 41 et 44. 2014 Archives des Houillères du Bassin de Lorraine : Vt233-B128 ; Vt323-B12, B13, B15, B20, B26 et B27 ; Vt421-B41. — Archives municipales de Metz (Moselle) : 1 K 88 et 94. — Archives de la Fédération nationale des travailleurs du Sous-Sol CGT : renseignements fournis par Stéphane Sirot. — L’Humanité, 2 mars et 20 mars 1923. — Le Messin, 21 mars 1923. — État-civil et renseignements de la commune de Montigny-lès-Metz (Moselle). – État-civil de la commune de Vichy (Allier). – Renseignements fournis par Denise Friedrich et Charlotte Tissier née Kirsch, sa fille. - Léon Strauss, « Les militants alsaciens et lorrains et les rapports entre les mouvements ouvriers français et allemands entre 1900 et 1923 », Revue d’Allemagne, tome 4, 1972, p. 465 à 479. — Gérard Diwo, Le communisme en Moselle (1925-1932) à travers les élections législatives d’avril 1928 et de mai 1932, mémoire de maîtrise d’histoire sous la direction d’Alfred Wahl, Université de Metz, 1983, 176p. — Didier Kompa, La formation du Front populaire en Moselle, 1934-1936, mémoire de maîtrise d’histoire sous la direction d’Alfred Wahl, Université de Metz, 1985, 173p. – Jean-Claude Poitou, Nous les mineurs, 1883-1983, Montreuil, FNTSS-CGT, 1989, 221p. — Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le sang de l’étranger. Les immigrés de la M.O.I. dans la Résistance, Paris, Fayard, 1989, 470 p. — Janine Ponty, Polonais méconnus. Histoire des travailleurs immigrés en France dans l’entre-deux-guerres , Paris, Publications de la Sorbonne, 1990 (1re édition, 1988), 474 p. - Tract de 1942 publié dans Les Cahiers de l’Institut d’Histoire Sociale Minière, n° 2. — Achille Blondeau, « L’épuration dans le mouvement syndical minier », Les Cahiers de l’Institut d’Histoire Sociale Minière, n° 6, juin 1995. – Michel Dreyfus, Histoire de la CGT, Bruxelles, Éditions Complexe. — Annie Kriegel et Stéphane Courtois, Eugen Fried. Le grand secret du PCF, Paris, Éditions du Seuil (collection « Archives du communisme »), 1997, 445 p. — Chip Buchheit et Michel Ruhl, « 1923 en Moselle : ‘‘Rauhe Winde wehen von Osten’’ (‘‘Des vents rudes soufflent de l’Est’’) », 1re partie, Les Cahiers de l’Institut d’Histoire Sociale Minière, n° 19, février 2000, p. 19 à 27. - Chip Buchheit et Michel Ruhl, « 1923 en Moselle : ‘‘Rauhe Winde wehen von Osten’’ (‘‘Des vents rudes soufflent de l’Est’’) », 2e partie, Les Cahiers de l’Institut d’Histoire Sociale Minière, n° 20, juin 2000, p. 13 à 23.

ICONOGRAPHIE : Portrait en médaillon dans L’Humanité du 2 mars 1923. — Archives départementales de la Moselle (23 Z 1). Photographie de la réception du maréchal Pétain à Vichy (9 octobre 1943). — Archives de la FNTSS-CGT (photographie publiée dans Les Cahiers de l’Institut d’Histoire Sociale Minière, n° 6, juin 1995).

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