BODIER Louis, Joseph

Bodier était célibataire. Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 137e régiment de marche, il continua sous la Commune de Paris, comme simple garde à la 3e compagnie de marche du 81e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier par les Prussiens, le 28 mai 1871, à la porte de Romainville ; il habitait un garni mal famé de la rue Cambronne (XVe arr.).
Le 9e conseil de guerre (Sèvres, Seine-et-Oise) le condamna, le 10 janvier 1872, pour port d’armes, à dix-huit mois de prison, dix ans de privation de ses droits civiques et cinq ans de surveillance de la police. Il fut incarcéré le 8 février 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré le 17 novembre 1872 à Landerneau.