Né le 9 avril 1850 à Paris, mort en août 1882 ; imprimeur en taille-douce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Adrien Boidin était le fils de Pierre, Adrien Boidin et de Marie, Alexandrine Demieux.
Habitant Paris avec ses parents au 1 (ou 15, selon les versions), passage Doré (XIIIe arr.), célibataire, Boidin fut soldat au 18e bataillon de chasseurs à pied ; le 23 mars 1871, Boidin occupait le fort de Vincennes quand les insurgés s’y présentèrent, et fraternisa avec eux ; le lendemain, il se rendit dans sa famille à Paris et, au début d’avril, s’engagea dans la 2e compagnie de marche du 120e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier au Moulin Saquet, dans la nuit du 4 mai.
Le 23e conseil de guerre le condamna, le 21 mars 1872, à la dégradation militaire et à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut remise, le 14 janvier 1879, sous condition de résidence en Nouvelle-Calédonie, et totalement le 29 mai 1879. Il rentra par la Loire.
Il fut inhumé le 15 août 1882 à Ivry-sur-Seine.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/784. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Données de Généanet. — Site " La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Registres journaliers d’inhumation, Cimetière parisien d’Ivry (Généanet). — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.