BOIROT Victor

Né le 28 avril 1827 à Paris ; y demeurant ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il vivait depuis dix-huit ans en concubinage avec une femme qui fut comme lui dévouée à la cause de la Commune.
Pendant le 1er Siège de Paris, Victor Boireau fut caporal-fourrier à la 7e compagnie sédentaire du 169e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; il fut nommé sous-lieutenant à l’élection, le 16 avril, et ne participa, dit-il, à aucune sortie. Il resta chez lui du 23 au 25 mai, puis alla se réfugier dans une autre maison, celle qu’il habitait ayant été atteinte par plusieurs obus ; cependant, des témoins prétendirent l’avoir vu chercher à construire une barricade rue Muller (XVIIIe arr.) le 23 mai, ceint de son écharpe de franc-maçon — Voir E. Thirifocq ; empêché par les habitants, il alla en établir une autre à l’angle de la rue Feutrier, dans le même arrondissement ; Boirot nia.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 8 décembre 1871, à la déportation simple ; sa concubine avait également été arrêtée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. La peine de Boirot lui fut remise le 8 mai 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53184, notice BOIROT Victor , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 décembre 2018.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/749. — Note de Louis Bretonnière.

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