BOISSEAU Abel

Né le 22 février 1840 à Angers (Maine-et-Loire) ; ingénieur ; adhérent de l’AIT ; communard.

Il était le fils d’Abel Victor Boisseau, entrepreneur en bâtiments, rue Painparé, à Angers, en 1853, et qui était dit alors « socialiste, ardent, force brutale » (cf. Dictionnaire, 1re partie, 1789-1864), marié, un enfant. Abel Boisseau servit comme sergent-major dans le 116e bataillon de la Garde nationale et fut nommé directeur du matériel de marine et ingénieur de la flottille sous la Commune de Paris. Il était membre de l’Association Internationale des Travailleurs. Son dernier domicile connu avant 1871 était, 20, rue Saint-Lazare, à Paris, IXe arr.

Par contumace, le 26e conseil de guerre condamna Boisseau, le 31 juillet 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée.

Réfugié à Londres, il fut qualifié à tort « chef du groupe dit La Commune révolutionnaire ». Il se serait fait remarquer « par son exaltation dans toutes les réunions de réfugiés ».

Boisseau déclara par lettre n’avoir jamais fait partie ni de la Commune révolutionnaire, groupement de blanquistes réfugiés à Londres après la Commune, ni de l’Internationale. Il est exact que son nom ne figure pas au bas du Manifeste de la Commune révolutionnaire, intitulé Aux Communeux, 12 p., Londres, juin 1874, signé des 33 militants du groupe « La Commune révolutionnaire ». Sa peine fit remise le 5 juin 1879. Il décéda le 30 juillet 1893 à son domicile rue Notre-Dame-des-Champs à Paris, VIe arr.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53194, notice BOISSEAU Abel , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 octobre 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/853, n° 1124. — Arch. Min. Guerre, n° 230. — Arch. PPo., listes de contumaces. – Note de P.-H. Zaidman.

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