Par Gilles Morin, Claude Pennetier
Né le 1er août 1893 à Poitiers (Vienne) ; employé aux chemins de fer État ; secrétaire de la section socialiste de Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine).
Candidat socialiste SFIO au conseil général dans le canton de Courbevoie (Seine) le 26 mai 1935, Barrière recueillit 833 voix sur 9 154 suffrages exprimés (9 %). Ce résultat était meilleur que celui réalisé par le socialiste Auclair* au scrutin du 26 mai 1929 (521 voix) mais les communistes progressaient beaucoup plus : 1 484 voix à Dadot en 1929, 2 443 à Ménage en 1935. Il était secrétaire général de l’Union des Amicales socialistes de Cheminots en janvier 1940.
Dans une lettre à Roucayrol en juillet 1942, où il rappelait son itinéraire, il approuvait ses positions, celles de ses amis pacifistes Planche et de René Château*. Sous-chef de bureau de gare à la SNCF, il disait avoir « milité pour le socialisme comme secrétaire de la section » depuis dix ans. Il se déclarait « Munichois de la 1re heure », ayant « tout fait pour enrayer la propagande belliciste qui était entrée dans nos rangs » et n’espérait plus que dans un parti unique qui « peut seul nous sauver », proposant à Roucayrol de renouer leurs relations « et d’unir nos efforts dans la grande bataille pour gagner la paix ».
Par Gilles Morin, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat., 4AR/1. CAC, 20010216/94/2719. — Arch. Dép. Seine, listes électorales. — L’Humanité, 27 mai 1935.