Né le 1er août 1842 à Le Fay (Saône-et-Loire) ; demeurant à Paris, 452, rue de Puebla (XIXe arr.) ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Boisson était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, en 1870, à Paris, à 50 f. d’amende pour coups volontaires.
Ancien militaire, il fut nommé pendant le 1er Siège de Paris capitaine commandant les compagnies sédentaires du 179e bataillon de la Garde nationale ; vers le 27 avril 1871, il était lieutenant-colonel d’état-major et se retira le 26 mai chez un ami, rue de Crimée ; il ne rentra chez lui que le 10 juin. « Il est considéré dans son quartier comme le chef de l’insurrection dans le XIXe arrondissement. » Le 6e conseil de guerre le condamna, le 26 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut commuée, le 7 mai 1877, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748, BB 24/770 (état du 14 septembre 1872) et H colonies 72. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.