Né le 6 mars 1852 à Paris ; sculpteur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, Boissy avait été condamné, en 1869, à trois mois de prison pour vol. Pour avoir servi la Commune de Paris, il fut condamné, le 8 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva en Nouvelle-Calédonie sur La Guerrière, il y posséda en copropriété avec Jean Boisselet, arrivé par La Virginie, l’une des plus belles cases de l’Île des Pins ; il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 72.