Né le 22 juillet 1851 à Azerables (Creuse) ; demeurant à Paris, 186, rue Saint-Antoine ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Bollon était célibataire. Il s’engagea, fin mars 1871, dans les Volontaires de la Bastille et, le 21 mai, passa au 254e bataillon de la Garde nationale ; il fut arrêté, le 28, à Ménilmontant en sortant de l’établissement d’un marchand de vins. Le 17e conseil de guerre le condamna, le 1er mai 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 23 juillet 1877, et l’obligation de résider le 12 avril 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.