Né le 21 février 1839 à Is-sur-Tille (Côte-d’Or) - mais on ne trouve pas d’acte de naissance applicable, mort le 29 juin 1877 en Nouvelle-Calédonie ; menuisier ; communard, conseiller municipal d’Ivry en 1871, mort en déportation.
Auguste Bollotte était le fils de Jean, Éloi Bollotte, menuisier-charpentier, et d’Anne, Louise Pernod, tous deux nés à Is-sur-Tille. Il était l’aîné d’une fratrie de huit enfants.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut caporal au 98e bataillon de la Garde nationale, puis élu lieutenant fin mars 1871 ; du 22 mars au 25 mai, il alla au fort d’Ivry ; dans le courant de mai, il fut élu « conseiller municipal ou plutôt membre de la Commune d’Ivry ». Il fut effectivement élu membre du conseil municipal d’Ivry (Seine, Val-de-Marne), avec 428 voix, sur un programme qui comportait une « adhésion complète à la Commune de Paris ». Voir Alexandre.
Il cumula ces fonctions avec celles de lieutenant ; on le présenta comme batailleur et orateur de clubs. Le 7e conseil de guerre le condamna, le 18 octobre 1871, à la déportation simple ; il mourut à l’île des Pins.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755, BB 27, et H colonies 72. — Données du site Généanet. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.