Né le 30 avril 1837 à Apchat (Puy-de-Dôme) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Toute sa famille prit part à la Commune de Paris : son père mourut sur les pontons, sa mère fut écrouée à Clermont-Ferrand, après la Commune, et un « si grand nombre de condamnations furent prononcées contre les trois frères qu’une certaine confusion s’est établie au casier ». « Jacques a été condamné au moins deux fois pour vol. » Après la Commune, il fut condamné, le 25 mai 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. En 1879, remise de la peine lui fut accordée contre bannissement pour six ans. Il rentra par le Tage. Voir Antoine Bonenfant, et Jacques, ses frères (?) sans doute.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/838 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 24e conseil (n° 225). — Note de Louis Bretonnière.