Né le 27 janvier 1825 à Châtillon-sur-Loire (Loiret) ; demeurant à Paris, 2, rue de Lévis (XVIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de trois enfants. Soldat de la classe 48, Félix Bonichon servit longtemps dans les 7e et 14e bataillons de chasseurs à pied — dans l’expédition de Crimée notamment ; il fut libéré en 1864 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège de Paris, il était simple garde au 207e bataillon et fut armé après le 18 mars 1871 ; il se livra à la troupe le 22 mai.
Le 26e conseil de guerre le condamna, le 6 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 4 janvier 1878, en sept ans de détention, avec remise du reste le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.