Né le 25 mars 1843 à Grenoble (Isère) ; demeurant à Levallois-Perret, 15, rue Chevalier ; serrurier ; communard.
Célibataire, il avait été condamné, en 1865, à huit jours de prison pour coups et blessures. Pendant le 1er Siège de Paris, Joseph Bonnard appartint aux francs-tireurs de la Gironde ; après l’armistice, il travailla jusqu’au 15 avril 1871 et entra alors comme simple garde à la 1re compagnie de marche du 132e bataillon, de Levallois-Perret ; blessé, le 2 mai, près de la porte Bineau, il fut soigné à l’ambulance de la rue Brochant (XVIIe arr.), et arrêté le 25 mai.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 17 février 1872, à cinq ans de détention. Il fut incarcéré le 21 décembre 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré le 9 mai 1873 à Nevers.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2412. — Note de J.-Y. Mollier.