Né le 29 juillet 1832 à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Ancien soldat au 4e régiment de ligne et ancien sergent de ville, emploi qu’il quitta après vingt-six mois pour exercer la profession de peintre en bâtiment, plus lucrative.
Pendant le 1er Siège de Paris, Ernest Bonneau fut sergent au 78e bataillon de la Garde nationale et continua, sous la Commune, comme simple garde ; il fut élu, au début d’avril 1871, sous-lieutenant à la 8e compagnie sédentaire du même bataillon et fait prisonnier, le 28 mai, à Ménilmontant (XXe arr.).
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 22 juillet 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. D’après son recours en grâce, il serait le petit-fils d’un garde national de Versailles, qui, lors de la Révolution de 1789, aurait sauvé la vie au général Berthier.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.