BONNEAURE Henry, Valéry, Émile ou BONNAUR ou BONNAURE

Communard, officier de la Garde nationale ; adhérent de l’AIT.

Après la capitulation de Sedan, franc-tireur à l’armée de la Loire, Henry Bonneaure combattit à Châteaudun, en octobre 1870. Durant la Commune de Paris, capitaine fédéré, il fortifia, en coopération avec le colonel Laporte, les bastions entre la Muette et le Point-du-Jour. En récompense de son activité, il fut nommé, le 23 avril 1871, chef d’escadron d’artillerie. Par la suite, il reçut l’ordre de se mettre à la disposition du délégué civil à la Guerre.
Henry Bonneaure se réfugia à Londres où il fut membre de la section fédéraliste française de 1871, comme en témoigne sa présence à l’une des réunions, tenue dans la taverne « The Duke of York », où des réfugiés se retrouvaient souvent, puis il fut l’un des initiateurs d’une Section parisienne de 1872, et fut enfin affilié à la loge maçonnique révolutionnaire « la Fédération » fondée par Vésinier et Landeck en mai 1872.
Par contumace, il fut condamné, le 27 février 1873, par le 20e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité, puis amnistié en 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53314, notice BONNEAURE Henry, Valéry, Émile ou BONNAUR ou BONNAURE, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 décembre 2018.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, 20e conseil (n° 69). — Arch. PPo., listes de contumaces (la peine portée là étant la déportation dans une enceinte fortifiée). — Arch. PPo., B a/428 et 429. — Journal Officiel de la Commune, 24 avril et 13 mai 1871, réimpression, Paris, V. Bunel, éditeur, 1872. — Déclaration de la section française fédéraliste de 1871, siégeant à Londres, Imprimerie internationale, Londres, 1871 — Qui Vive, 19-20 novembre 1871, d’après Archives Bakounine, publiées pour IISG, Amsterdam par A. Lehning, A.J.C. Rüter, P. Scheibert, vol. II Michel Bakounine et les conflits dans l’Internationale, Leiden, E.J. Brill, 1965, p. 445-446. — Vermersch-journal, Ier février 1872. — André Combes, « Les Philadelphes et autres loges de Communards... ", Chroniques d’histoire maçonnique, n° 35, 2 e semestre 1985. — Note de M. Cordillot.

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