Né le 5 février 1844 à Paris ; y demeurant ; charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Frédéric Bonnet avait servi deux ans dans l’armée et avait été condamné deux fois, à six mois et trois mois de prison, pour coups et blessures. Il travaillait à Pantin au début de l’insurrection et, venu à Paris, fut contraint, dit-il, de s’engager au 28e bataillon de la Garde nationale ; il eut grade d’adjudant-major.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 7 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 13 janvier 1873, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/781. — Note de Louis Bretonnière.