Né le 30 mars 1830 à Damloup (Meuse) ; journalier ; communard déporté.
Pierre Bonnet était le fils de Jean, Nicolas Bonnet, vigneron, et de Jeanne, Marie Henry.
Célibataire et journalier dans l’industrie, il demeurait à Charenton (Seine, Val-de-Marne) au 58, rue de Paris. Il avait été condamné, en 1862, par le tribunal correctionnel de la Seine, à un mois de prison pour vol. Pendant le 1er Siège de Paris, Pierre Bonnet fut membre de la Garde nationale de Charenton ; après le 18 mars 1871, il fut incorporé à la 4e compagnie de marche du 121e bataillon, puis dans celle des Éclaireurs de ce bataillon ; les Prussiens le firent prisonnier, le 27 mai, à la porte de Romainville.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 5 juin 1872, à la déportation simple ; sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — État civil de Damloup, 1830, Naissances, Acte n°3 (Filae). — Site " La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.