Né le 13 octobre 1823 à Châtenay (Haute-Marne), qui peut être Châtenay-Macheron ou Châtenay-Vaudin ; demeurant à Paris, boulevard de la Gare (XIIIe arr.) ; ouvrier mineur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Ancien militaire libéré en 1850 avec un certificat de bonne conduite, Bontemps fut cependant, de 1852 à 1864, condamné trois fois pour vols, dont une à un an et un jour de prison.
Nommé lieutenant pendant le 1er Siège de Paris, il continua après le 18 mars 1871 et fut fait prisonnier, le 4 avril, à Châtillon ; il avait été volontaire pour cette sortie. L’un de ses anciens patrons témoigna en sa faveur et offrit de le reprendre ; le 8e conseil de guerre le condamna, le 28 novembre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.