BOREL Jean-Baptiste, Charles

Né le 15 mai 1831 à Paris ; facteur d’imprimerie ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Borel habitait à Paris au 6, rue des Amandiers (XXe arr.). Il était marié, père d’un enfant. Il avait subi trois condamnations pour vol : trois ans de prison, le 19 juillet 1850, par le conseil de guerre de Bayonne ; cinq ans, le 6 janvier 1859, par le conseil de guerre de Traktir (Crimée) ; un an, le 24 juin 1867, à Paris.
Ancien militaire, Jean-Baptiste Borel fut nommé capitaine au 135e bataillon à la formation de la Garde nationale, mais fut destitué pour intempérance ; cependant, il fut sergent, puis adjudant ; après le 18 mars 1871, il fut simple garde au même bataillon, puis caporal ; il fut fait prisonnier le 28 mai.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 10 mai 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Amnistié, il fut ramené par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53432, notice BOREL Jean-Baptiste, Charles, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 décembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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