Né le 18 mars 1817 à Pérignac (Dordogne) — il y a aujourd’hui Pérignac en Charente et Pérignac en Charente-Maritime ; pas de commune de ce nom en Dordogne. Demeurant à Paris, 14, passage des Trois-Sœurs (XIe arr.) ; douanier en retraite, après avoir été militaire ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Léonard Borie était veuf, sans enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut simple garde à la 7e compagnie sédentaire du 259e bataillon ; ce bataillon n’ayant pas été armé, Léonard Borie travailla dans le génie auxiliaire. Dès le début de l’insurrection, il fut élu caporal ; il était aux avant-postes de Neuilly lors de l’entrée des troupes, et rentra chez lui, le 21 mai 1871.
Il avait déjà été condamné, en 1864, à deux mois de prison pour escroquerie, et, en 1865, à trois mois pour complicité de vol. Le 9e conseil de guerre le condamna, le 24 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il mourut à l’ambulance de l’île des Pins.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et H colonies 72.