Né le 11 août 1831 à Paris, mais d’origine suisse (Tessin) ; demeurant, 84, rue du Chemin-de-Fer (XIXe arr.) ; fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Charles Bosino était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 1er régiment d’Éclaireurs ; licencié, il entra, vers le 15 février 1871, à la 5e compagnie sédentaire du 217e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune ; du 21 au 23 mai, il défendit une barricade, rue d’Enfer, puis se rendit aux troupes de Versailles, faubourg du Temple, le 28 mai.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 2 (ou 12) mars 1872, à la déportation simple. Il s’adressa alors à la Légation suisse, mais elle refusa de lui fournir les certificats demandés. Sa famille le rejoignit en Nouvelle-Calédonie, où sa bonne conduite lui valut une remise de peine, le 14 février 1878. Voir Zwahlen D.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746 et BB 27. — Département politique fédéral (Suisse), carton 193 (cote actuelle), et recherches de M. Vuilleumier.