Né le 18 mars 1844 à Coray (Finistère) ; chauffeur-mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; de 1860 à 1870, il avait subi quatre condamnations pour vagabondage et abus de confiance.
Joseph Bottelier fut, pendant la Commune de Paris, sergent au 21e bataillon fédéré, et le 14e conseil de guerre le condamna, le 13 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872, puis fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/832. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.