Né le 12 juin 1845 à Paris ; y demeurant, 119, rue Saint-Antoine, IVe arr. ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Andoche Boucreux était marié, sans enfant. Engagé volontaire pendant le 1er Siège de Paris au 1er régiment de zouaves, il se fit incorporer le 22 avril 1871 à la 3e compagnie du 150e bataillon fédéré ; du 26 avril au 4 mai, il alla aux tranchées de Vanves et, le 5 mai, fut élu sous-lieutenant ; il était à Gentilly dans la nuit du 19 au 20 mai et y resta jusqu’au 25 mai ; il se rendit alors à l’église Sainte-Croix à Ménilmontant.
Il affirma n’avoir pas d’antécédents judiciaires, mais on le présentait comme exalté, ivrogne, paresseux. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 2 décembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.