Né le 6 octobre 1843 à Ploeuc (Côtes-du-Nord) ; demeurant à Paris ; communard.
Marié, il avait subi deux condamnations : l’une à un mois de prison pour vol, l’autre à dix mois pour coups et blessures.
Élu, le 12 mars 1871, sous-lieutenant à la 2e compagnie sédentaire du 147e bataillon de la Garde nationale, François Boudin procéda, le 19 mars, à l’arrestation du commissaire de police du quartier de la Villette, puis alla avec son bataillon à Neuilly ; il rentra à Paris, démissionna de son grade, mais fut élu presque immédiatement sergent-major ; il avait un frère dans l’armée de Versailles et on le présenta comme « un homme rusé, tenace, dissimulé et par suite dangereux ».
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 21 novembre 1871, à cinq ans de détention ; détenu un temps à Clairvaux (Aube), il refusa le travail, de même qu’environ 70 de ses camarades ; il maintenait son refus en septembre 1872. Six mois lui furent remis le 16 novembre 1875.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764 et 770.