BOUDOT Christophe, François

Né le 12 octobre 1833 à Vallière (Creuse) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Christophe Boudot était marié, père d’un enfant et demeurait à Paris. Ancien artilleur de l’armée, il entra dans la Garde nationale pendant le 1er Siège de Paris, et, après le 18 mars 1871, dans l’artillerie de la Commune ; il habitait alors rue Maître-Albert (Ve arr.). Il alla une fois à Vitry et prétendit avoir cessé de servir la Commune le 22 mai. Il fut arrêté le 14 juillet 1871.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 3 octobre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il habita l’île des Pins, puis Nouméa, et travailla aux mines de cuivre de l’île Balade. Sa peine fut commuée, le 27 juin 1876, en huit ans de détention, l’année où le député de la Creuse signalait que la femme de Boudot était devenue folle ; sa peine lui fut remise le 20 mars 1879, mais il resta en Nouvelle-Calédonie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53571, notice BOUDOT Christophe, François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 août 2021.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/733.

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