Né le 18 avril 1838 au Palais, sur l’île de Belle-Île-en-Mer (Morbihan) ; surveillant à l’entrepôt des vins du quai Saint-Bernard (Paris) ; communard.
Jean Boué était le fils de Jean Boué, né à Mirepeix (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Orientales), ex-gendarme à pied, et d’Euphrosine, Eugénie Trivelin, née au Palais, lingère.
Élevé comme enfant de troupe, il s’engagea à la Légion étrangère. Il était marié, père de quatre enfants et domicilié à Paris au 24, rue des Boulangers (Ve arr.). Il était surveillant à l’entrepôt des vins, quai Saint-Bernard, à Paris, en 1869 ; capitaine au 160e bataillon fédéré et surveillant-chef du pénitencier de Bicêtre sous la Commune.
Condamné par contumace, le 22 novembre 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis arrêté, le 15 septembre 1878, et condamné contradictoirement à un an de prison, le 15 septembre 1878 : « Il a manifesté un grand repentir à l’audience. »
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Dép. Morbihan, État civil du Palais, 1838, Mariages, Acte n°5. — État civil du Palais, Naissances, 1838, Acte n°23 (Filae). — Site " La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.