Né le 2 septembre 1837 à Paris ; journalier (on le dit bardeur de pierres) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Charles Bouju était marié, père de quatre enfants. Garde, pendant la Commune de Paris, au 132e bataillon fédéré, 2e compagnie de marche, il fut condamné, le 8 juin 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873, puis vit sa peine réduite, en 1877, à sept ans de détention ; il fut ramené en 1878 par le Navarin.
SOURCE : Arch. Nat., BB 27. — Note de Louis Bretonnière.