BOULANT Auguste

Né le 8 novembre 1846 à Bantouzelle (Nord) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Auguste Boulant vivait en concubinage et demeurait à Paris, avenue de Saint-Ouen, cité du Progrès. Il avait subi deux condamnations avant 1870 : un mois de prison pour vol et deux mois pour rébellion — il ne reconnut que cette dernière.
Engagé volontaire dans la marine, de quatorze à dix-huit ans, il s’enrôla pendant le 1er Siège de Paris dans un bataillon de la garde mobile et fut licencié à Saint-Denis, le 14 mars 1871 ; il vint alors à Paris et entra, fin mars, au 258e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier, le 28 mai, à Ménilmontant (XXe arr.).
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 20 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 16 novembre 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 17 février 1877 ; l’obligation de résider fut supprimée le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53633, notice BOULANT Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 décembre 2018.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/777. — Note de Louis Bretonnière.

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