BOULAY Joseph

Né le 10 mars 1827 à Xertigny (Vosges) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Joseph Boulay était marié, sans enfant. Ancien soldat, il entra, lors de la formation de la Garde nationale, dans la 4e compagnie du 54e bataillon et fut nommé caporal. Peu après, dit-il, il rendit ses galons pour travailler chez un fabricant de chaussures qui fournissait le bataillon ; au début d’avril 1871, il se fit incorporer à la 4e compagnie de marche du 144e bataillon fédéré ; il serait rentré définitivement chez lui le 25 mai ; d’après des témoignages, sa femme n’était « pas moins exaltée que lui ».
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 26 avril 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention, avec remise d’un an le 19 juillet 1878 et du reste le 15 janvier 1879. Il rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53642, notice BOULAY Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 décembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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