Né le 24 juin 1825 à Vélizy (Seine-et-Oise, aujourd’hui Vélizy-Villacoublay, Yvelines) ; ouvrier blanchisseur ; communard.
Les parents de Louis Boulay s’appelaient Jacques, François Boulay et Marie, Jeanne, Julienne Cellier. En décembre 1853, il épousa à Clamart (Hauts-de-Seine) Félixe, Jeanne, Françoise Boiton, blanchisseuse.
En 1871, il était père de trois enfants et domicilié au 24, rue des Fourneaux prolongée, dans le quartier Necker (actuel XVe arr.). Ancien sous-officier au 18 régiment léger, il fut, pendant le 1er Siège de Paris, sergent à la 6e compagnie sédentaire du 156e bataillon de la Garde nationale et reprit du service après le 18 mars 1871 ; il fut élu capitaine et alla, le 5 mai, au fort de Bicêtre pour seize jours ; il rentra dans Paris le 21 mai, et ne fit plus aucun service, dit-il.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 14 novembre 1871, à cinq ans de détention et à la dégradation civique ; détenu un temps à Clairvaux (Aube), il refusa le travail de même qu’environ 70 de ses camarades ; il maintenait son refus en septembre 1872. Sa peine fut réduite à quatre ans, le 5 octobre 1874.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743 et 770. — Données du site Généanet. — Site "La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.