BOUQUEMONT Charles, Louis, Vincent

Né le 16 janvier 1834 à Oger (Marne) ; demeurant à Paris, 349, rue Saint-Denis ; passementier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié en 1869, sans enfant. Durant le 1er Siège de Paris, Charles Bouquemont combattit au 92e bataillon de la Garde nationale et, dès le 18 mars 1871, il se déclara pour la Commune ; le 7 avril, il fut nommé délégué de la 3e compagnie sédentaire au comité central de bataillon. Du 12 au 28 avril, le 92e était au fort d’Issy, mais Charles Bouquemont n’y serait resté que huit jours ; le 14 mai, il aurait remplacé à la préfecture de police le gardien Gallay, mais dit n’y être resté que deux jours et avoir fait de si vives représentations aux fédérés à propos de l’incendie projeté qu’il faillit être fusillé par eux ; il nia de même avoir été juré au tribunal révolutionnaire.
Les assises de la Seine le condamnèrent, le 29 décembre 1871, à cinq ans de réclusion et 200 f. d’amende, puis le 3e conseil de guerre, le 10 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 1er août 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il bénéficia d’une remise le 14 février 1878, et la surveillance dont il restait l’objet fut levée le 11 mars 1879 ; il rentra par le Calvados. Voir Claudine Bouquemont.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53672, notice BOUQUEMONT Charles, Louis, Vincent, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748 et BB 27. — Gazette des Tribunaux, 30 décembre 1871. — Note de Louis Bretonnière.

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