Né le 8 novembre 1828 à Châtelin (?), arrondissement de Boussac (Creuse) ; pastilleur ; communard.
Jean-Baptiste Bourderie était marié, sans enfant. Pendant la Commune de Paris, il appartint à une compagnie sédentaire du 178e bataillon de la Garde nationale et monta des gardes à l’Hôtel de Ville et à la Porte Maillot ; il fut arrêté, le 28 mai 1871, à Belleville.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 19 avril 1872, à cinq ans de détention pour port d’armes et uniforme. Il fut incarcéré le 6 décembre 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Sa peine ayant été réduite, le 22 février 1875, à quatre ans et six mois, puis remise, le 27 juin 1876, avec dispense de surveillance, il fut libéré le 15 juillet 1876 pour Paris.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2018. — Note de J.-Y. Mollier.