Né au Quesnoy (Nord) le 19 décembre 1831 ; voyageur de commerce ; communard ; adhérent de l’AIT ?
Edmond Bourgeois « ferait partie de la section de l’Internationale de la Chaux-de-Fonds » (après la Commune).
Son dernier domicile connu avant 1871 était, 4, rue Morée (?) et, 21, avenue de La Motte-Picquet, à Paris, VIIe arr.
Lieutenant d’habillement au 179e bataillon fédéré, puis colonel chef de la XVIIIe légion, Edmond Bourgeois fut condamné par contumace, le 13 novembre 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, avec perte de ses droits civiques.
Edmond Bourgeois fut « l’un des membres fondateurs de la Société fraternelle française fondée à Bruxelles en vue de répartir des secours entre réfugiés ». Il se retira ensuite à Saint-Sincère (Suisse) et fut gracié le 24 mai 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/853, n° 1195. — Arch. Min. Guerre, 9e conseil, n° 601. — Arch. PPo., listes de contumaces.