Né le 24 mars 1833 à Paris ; y demeurant, rue des Boulets (XIe arr.) ; tôlier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de quatre enfants. Il avait fait un congé comme remplaçant et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège de Paris, Jean-Baptiste Bourlier appartint à la Garde nationale et, sous la Commune, suivit son bataillon, le 66e, au fort d’Issy pendant neuf jours. Il aurait ensuite regagné son domicile, le 24 ou le 25 mai 1871, et fut arrêté en juillet ; il avait grade de sergent.
Il avait passé six jours en prison, à Toulon, en 1856, pour insultes à la gendarmerie. Ses anciens patrons lui donnèrent de bons certificats ; le 12e conseil de guerre le condamna, le 10 février 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872, puis fut amnistié le 15 janvier 1879 et rapatrié par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.