BOURLON César, Joseph, ou BOURLON Robert, Joseph

Né le 15 février 1828 à Lallaing (Nord) ; demeurant à Paris, rue du Faubourg-du-Temple (XIe arr.) ; tailleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait fait un congé dans le 10e régiment d’artillerie et avait été libéré en 1856 ; il rentra dans sa commune, s’y maria, et, en 1857, vint habiter Paris. Il avait été condamné, le 11 décembre 1862, par le tribunal correctionnel de Paris, à 30 F d’amende pour injures publiques ; le 8 juillet 1863, par la cour d’assises de la Seine, à cinq ans de prison pour attentat à la pudeur. Il tenait un garni « occupé alternativement par des femmes de mauvaise vie et par des repris de justice ».
Sous le 1er Siège de Paris, il fut incorporé dans l’artillerie auxiliaire comme simple canonnier ; jusqu’à la fin de la Commune, il servit dans l’artillerie de la XIe légion ; sa femme, qui passait pour plus exaltée que lui, « était cantinière dans cette légion ».
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 29 juin 1872, à la déportation simple, peine commuée, le 12 décembre 1878, en huit ans de détention, et remise le 15 janvier 1879 ; il était considéré à Nouméa comme un « très bon ouvrier ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53771, notice BOURLON César, Joseph, ou BOURLON Robert, Joseph , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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