Chapelier à Lyon, membre de l’Internationale ; délégué des chapeliers auprès de la Commission fédérale lyonnaise de l’AIT.
H. Bourron signa, le 5 juillet 1870, une protestation contre l’interdiction d’une réunion projetée à Lyon par l’AIT. Voir Aiglon.
Membre du Comité central du Salut de la France, dont la création fut décidée le 17 septembre 1870, il fut, le 25 septembre, l’un des signataires de l’Affiche rouge, émanation de ce Comité central qui proposait dans son article Ier l’abolition de « la machine administrative et gouvernementale de l’État », et dans ses articles V et suivants l’instauration de Comités révolutionnaires « qui exerceront tous les pouvoirs sous le contrôle immédiat du peuple ».
SOURCES : Arch. Mun. Lyon, I 2/55, pièce 82. — James Guillaume, L’Internationale, Documents et Souvenirs (1864-1878), Paris, 4 vol., 1905-1910, t. 2, p. 94-95).