Né le 2 octobre 1830 à Paris ; y demeurant ; bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Sergent au 152e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège de Paris, Théodore Boutroué fut nommé sous-lieutenant le 26 mars 1871 et élu lieutenant dans le courant d’avril ; il fit uniquement du service intérieur. On dit que, de conduite régulière jusqu’en 1870, il devint ensuite « exalté et ambitieux ».
Le 13e conseil de guerre le condamna, le 22 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 20 juin 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/754. — Note de Louis Bretonnière.