Né le 4 février 1831 à Paris ; fondeur en cuivre, Marie, Henri Bouvet fut un des animateurs des luttes revendicatives de sa corporation ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. On le dit aussi « bon ouvrier, laborieux et de conduite régulière, mais il serait difficile de trouver un combattant plus résolu pour la cause de la Commune ». Il fut sous-lieutenant dans les troupes fédérées, et le 3e conseil de guerre le condamna, le 20 décembre 1871, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872, puis fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/834. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.