Né le 11 juillet 1822 à Chaumont (Haute-Marne) ; courtier d’assurances à Paris ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Ancien militaire libéré en 1849, Félix Bouvier prit part à la Commune de Paris comme sous-lieutenant au 92e bataillon et monta la garde, place Vendôme (Ier arr.), puis au fort d’Issy (huit jours).
Avant 1870, il avait subi deux légères condamnations en correctionnelle : 200 f. d’amende pour diffamation envers un particulier, 5 f. d’amende pour un délit inconnu. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 3 octobre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique ; peine commuée le 3 février 1872 en déportation simple avec dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée le 25 juin 1877 en sept ans de détention, et remise le 9 septembre 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.