Né le 9 décembre 1831 à Paris ; y demeurant, 54, rue Cambronne (XVe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, mais séparé de sa femme ; père d’un enfant. Louis Bouvier servit, pendant le 1er Siège de Paris, comme simple garde à la 3e compagnie de marche du 156e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune ; il fut fait prisonnier par les Prussiens, le 27 mai, porte de Romainville.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 5 juin 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 23 juillet 1877, la résidence obligatoire étant supprimée le 20 août 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.