Né le 16 juin 1836 à Paris ; garçon gazier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, Étienne Boyer avait fait son service comme caporal dans l’infanterie de marine, 3e régiment ; pendant la Commune de Paris, il fut lieutenant aux Vengeurs de Paris. Condamné une première fois, en 1860, à cinq ans de prison pour vol, il fut condamné, après la Commune, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/828. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.