Né le 8 juillet 1844 aux Batignolles (Seine) ; y demeurant, 169, avenue de Clichy (XVIIe arr.) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Jean-Baptiste Boyer avait servi cinq ans dans le 4e régiment d’infanterie de marine ; rappelé sous les drapeaux, il fut incorporé au 2e régiment de zouaves qui fit la campagne de la Loire.
Le 30 mars 1871, Jean-Baptiste Boyer entra dans la 2e compagnie de marche du 169e bataillon de la Garde nationale et fut employé à l’armurerie de ce bataillon ; le chef d’atelier était Simon, son beau-frère.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 30 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 9 mars 1877, en huit ans de détention. Il rentra en France, en 1877, par la Loire. Il fut incarcéré le 15 janvier 1878 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Sa peine fut remise le 4 ou le 22 mars 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754, BB 27 et H colonies 73. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 2956. — Note de Louis Bretonnière.