BOYER Michel, Paul

Il était marié, père de cinq enfants ; il avait été zouave et avait gagné la médaille militaire. Pendant la Commune de Paris, Michel Boyer fut lieutenant au 181e bataillon fédéré, et le 17e conseil de guerre le condamna par contumace, le 15 janvier 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; puis il se présenta et le 3e conseil de guerre le condamna, le 4 octobre 1875, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 21 juin 1876. Sa peine fut commuée, en 1878, en cinq ans de détention et remise en 1879.