Né le 25 février 1837 à Paris ; relieur ; communard.
Né en 1837 à Paris de François Théodore Bradel et de Marie Appoline Noizet, Bradel était marié, père d’un enfant et il demeurait dans l’ancien XIIe arr. Il était relieur.
Ancien zouave de la Garde impériale, Alphonse Bradel travailla pour le Comité d’artillerie pendant le 1er Siège de Paris, puis entra au 187e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871 et fut sous-lieutenant à partir du 14 mai ; il occupa le fort de Vanves avec son bataillon, du 10 au 13 mai ; à partir de l’entrée des troupes dans Paris, il se serait caché dans les caves de sa maison jusqu’au 27 mai, jour de son arrestation.
Le 11e conseil de guerre de Rambouillet (Seine-et-Oise) le condamna, pour port d’armes, le 24 février 1872, à un an et un jour de prison avec cinq ans de privation de ses droits civiques. Il fut incarcéré le 19 mars 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan), et transféré le 28 novembre 1872 à Landerneau (Finistère).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. Dép. Morbihan, série Y, écrou 1564. — Note de J.-Y. Mollier.