Né le 28 décembre 1833 à Beblenheim (Haut-Rhin) ; sans domicile ; ancien militaire, cultivateur ; communard.
Jean-Jacques Branderberger était célibataire. Il avait servi quatorze ans dans l’armée et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite et le grade de sous-officier, en 1868.
Au moment de la guerre, il s’engagea comme sergent dans les Francs-Tireurs de Lipowski ; fin mars 1871 il arriva à Paris et s’enrôla dans le bataillon « la Marseillaise » ; il y resta six jours, puis entra dans le bataillon des Chasseurs de la Commune. Vers le 14 avril, il s’enrôla dans les Francs-Tireurs de la République et fut nommé sergent-major à la 1re compagnie, puis secrétaire du commandant ; on l’arrêta, le 22 mai, au Trocadéro (XVIe arr.).
Le 9e conseil de guerre le condamna à cinq ans de détention, à la dégradation civique et à la surveillance à vie : peine réduite à quatre ans, le 3 juillet 1875.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/780.