Né le 5 septembre 1845 à Escrouzet, sur la commune de Modèles (Cantal), mort 29 février 1876 à l’île-des-Pins (Nouvelle-Calédonie) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Antoine Brandon était le fils de Catherine Brandon, cultivatrice.
Célibataire, il était domicilié à Paris au 6, rue Génie, dans le quartier Maison Blanche, (actuel XIIIe arr.). Sous la Commune de Paris, il appartenait au 177e bataillon de la Garde nationale et combattit, le 3 avril 1871, au plateau de Châtillon, puis trois jours à Issy, huit jours à Gentilly et au Moulin-Saquet ; il fut fait prisonnier le 25 mai, alors qu’il défendait les barricades de la place Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.).
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 6 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873, puis mourut trois ans plus tard à l’île-des-Pins.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739 et H colonies 73. — Arch. Dép. Cantal, État civil de Molèdes, Naissances, mariages, décès 1837-1862, Naissances 1845, Acte n°26, 5 Mi 230/6. — Site " La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.